Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/49

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die françoise ayant rappellé à Paris mon amante, je l’y accompagnai. Julie passa dans le Nord, où d’illustres folies l’ont conduite à une haute fortune. Elle gouverne maintenant la cour & les petits états d’un Souverain ».

« Arrivée à Paris, sous un nom supposé, le besoin m’instruisit à la prudence. Je me mis sous les conseils d’un vieux abbé qui me donna des avis, & d’un archevêque jeune, aimable, généreux, plein d’usage. Je remerciai la Providence de l’avoir choisi pour l’instrument de ma fortune. Il s’apperçut que j’enveloppois mon desir de lui plaire de tous les ménagemens dus à son état.