Page:Luneau - La forme abdominale de la typhose dans Vaucluse.djvu/50

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tenaient encore que quelques parcelles d’excréments. — Même traitement.

Le 22, il y a du calme ; les symptômes vertigineux qui durent depuis cinq jours sont bien moindres, et ce qui donne beaucoup d’espoir, c’est que la diarrhée s’est enfin produite. L’animal fiente souvent et rend passablement d’excréments plus ou moins liquides. — Le ventre est moins tendu.

Le 23, tout signe de vertige a disparu, la diarrhée existe toujours, les flancs sont affaissés et le ventre dans son état normal.

Le 24, l’animal est aussi bien que possible, il est relativement gai, cherche à manger de tous côtés, sa tête est hideuse à voir, à cause des plaies nombreuses qu’elle porte, les muqueuses sont toujours jaunes. Je prescris quelques soins hygiéniques et une très-légère alimentation.

Le 25, je ne retournai pas auprès de mon malade ; le propriétaire vint m’en donner des nouvelles qui étaient fort bonnes.

Le 26, il était presque dans son état normal ; la couleur jaune des muqueuses était moindre.

À partir de ce jour, je cessai mes visites. Le propriétaire venait me voir de temps en temps et me rendait compte de l’état du convalescent. — Rien à noter ne survint. — Pas de rechute. Guérison complète.

À la suite de cette observation, M. Henri Luneau fait remarquer que, si son traitement a un côté défectueux, c’est de ne pas toujours produire la purgation avec assez de rapidité. Ainsi, dans ce cas, au lieu de se produire au bout de 24 heures comme d’habitude, elle n’est arrivée que vers le cinquième jour, et ce n’est qu’à partir de ce jour que le mieux a commencé. Or, pendant ce laps de