« — Maintenant, tu peux partir et m’abandonner, dit le vieillard : c’est ici qu’autrefois j’ai amené mon père et que je l’ai abandonné.
« — Ah ! mon père, s’écria le jeune homme, si j’ai des enfants, c’est donc ici qu’ils m’amèneront, à leur tour !
« Et alors, ramenant son père à Tagliacozzo, il lui donna la plus belle chambre dans la maison et la place la plus honorable, à son repas de noces. Aussi, Dieu le bénit, et il vécut vieux et respecté. »
Je mentionnerai encore, dans le même ordre d’idées, un petit conte des frères Grimm intitulé : Le vieux grand-père et le petit-fils.
l y avait une fois deux hommes, deux
riches cultivateurs de la même paroisse,
qui paraissaient être bons amis ; et pourtant, en réalité, ils ne souhaitaient guère de bien
l’un à l’autre. L’un s’appelait François Caboco,
et l’autre Hervé Kerandouf.
François Caboco dit un jour à Hervé Kerandouf :