Page:Luzel - Légendes chrétiennes, volume 2, 1881.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


« — Maintenant, tu peux partir et m’abandonner, dit le vieillard : c’est ici qu’autrefois j’ai amené mon père et que je l’ai abandonné.

« — Ah ! mon père, s’écria le jeune homme, si j’ai des enfants, c’est donc ici qu’ils m’amèneront, à leur tour !

« Et alors, ramenant son père à Tagliacozzo, il lui donna la plus belle chambre dans la maison et la place la plus honorable, à son repas de noces. Aussi, Dieu le bénit, et il vécut vieux et respecté. »

Je mentionnerai encore, dans le même ordre d’idées, un petit conte des frères Grimm intitulé : Le vieux grand-père et le petit-fils.




II


le pain changé en tête de mort.



Il y avait une fois deux hommes, deux riches cultivateurs de la même paroisse, qui paraissaient être bons amis ; et pourtant, en réalité, ils ne souhaitaient guère de bien l’un à l’autre. L’un s’appelait François Caboco, et l’autre Hervé Kerandouf.

François Caboco dit un jour à Hervé Kerandouf :