Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/135

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I LA nismns. un ` Déja dans mes veines brûlailtes Pétille le nectar des dieux , · Et des montagnes vacillantes — La cime bondit à mes yeux! Loin, loin, languissante Corinne, Qui vouas ta bouche enfantine _ Au lait argenté des troupeaux, Et n’oses, dans les jours arides, Coniier tes lèvres timides Qu'au cristal glace des ruisseaux! Mais toi, Ménade turbulente, . _ Viens, jeune et belle Pholoë, . ‘ Toi dont la langue pétulante , Au berceau criait: « Évohè! » Dès que tu vis le jour dans les vignes d’ISlI'|3l'0, Pleine, en' naissant, du dieu dont le culte m’égare, _ De ta mère quittant le sein On te vit t’élancer (étonnante merveille!), " _ Et des lèvres pressant le noir fruit de la treilie, ·. T’y suspendre soudain! Tiens-tu jamais ta chevelure Prisonnière en des réseaux d’or? , Seulement q¤=•¤<l la www w mûre. Quand les pampres sont verts enqw, Ta main ravissant a Fautomnè · Tes 0|'¤€Dl¢¤ts les plus chéris, · Tu fais d`uu cep une couronne , . Dont les raisins sont les rubis. Écharpe à la feuille luisante, lip lierre dans sa verdeur, lqe sur la gorge puissante,_ En rafraichit la jeune ardeur; _ _ A Un thyrse, verdoyante lance Que ton bras de neige balance, Bepousse de tot lïndiscret: De ce bras uu Paudace est telle . lt