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1 DES JEUX OLYMPIQUBS. I75 _ DES JEUX OLYMPIQUES. ' Les jeux olympiques furent institués en l’l1onneur de Jupiter par Hercule de Crète ', l'an du monde 2635, selon l`opinion la plus commune. Après une longue interruption, ils furent réta- _ blis par les conseils de Lycurgue *, législateur de Sparte, et par les soins d’lpl1itus‘, roi d`Élide. Cent huit ans après, on inscrivit pour la premiere fois sur le registre public des Èléens le nom de celui qui avait remporte le prix a la course du stade ‘; il s’ap- pclait Curèbus. Cet usage continua, et de la cette suite de vain- queurs dont les noms, indiquant les différentes olympiades, for- ment autant de points lixes pour la chronologie *. Uolympiàde de Corebus répond à l’an 776 avant Jesus-Christ. Les jeux olympiques se oélebraient tous les quatre ans, à Pise °, ville d’Élide, située sur la rive droite de l'Alphée, au pied d'une `colline qu’on appelait le mont Cronius ou de Saturne. Le premier jour des fetes tombait au onzième jour du mois Hécatombéon, qui commençait et la nouvelle lune après le solstioe d’ète : elles duraient cinq jours. A la lin du dernier, qui étaitcelui de la pleine lune, se faisait la proclamation solennelle des vainqueurs '. Les exercices auxquels se livraient les athlètes aux jeux olym- piques, etaient la lutte, le pugilat, le pancrace, le disque, le pen- tathle, la course a pied, la course à cheval et la course des chars. La course du stade simple était le plus honorable de ces exer- cices, parœqu’il était le plus ancien °. Dans le principe, les ath- lètes disputaient eux-mêmes le prix dans la courseà cheval et dans · Diod.Sic. — Paus., Francol'., à Wechel. ISBS, p. 151. ’ Arist., apud Plutarch., in vita Lycurg. ' Paus., p. 150. ~ ‘ Frérct, Defense de la chrouol., p. 161. ‘ Barthèl., Voy. d’Anach., 1. IV, p. 225. • Pise est le vrai nom de la ville ou se cèlébrnient lcs jeux olympiques: la ville d’0|ympie n’a jamais existé. tt okupmz, nous-entendu lm, territoire, slgniüe l'0lympie. (Gail, Atlas pour servir :2 l’etude de l’hlstoirc ancienne.) Cette opinion de nl. Gail me parait bien dillicile à soutenir. " Pind., olymp. Ill, v. 3:, et v, v. 1l.—Scbol., ibid. —-Dotlwel, de Cycl. Dissert. 1v,§ 2 et 3.-Cornlni, Dis. agon., p. 13. ld., fast. Attic. DisserI.x1u, p. nas. ' Paus., lib. V, p. 154. _ `