Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/201

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LES OLYMPIQUES. 4 IB'! ~ TROISIEME OLYMPIQUE. A . soun rnenon, · L L’0CCASl0l DB LL IÈTB DB TOUS LBS DIEUX '· Généreux fils de Tyndare’, et vous, Hélène à la belle chevelure , puissé-je vous plaire en illustrant le nom d’Agrigente par cet hymne destiné à chanter la victoire olympique de Théron, et Yinfatigable vitesse de ses cour-` siersl La muse qui m’inspire veut que cet hymne soit d’un goût brillant et nouveau , et que le mode dorien le soutienne de_ son éclatante majesté. Mes chants doivent · seconder les accords variés de la lyre et les sons de la ûûte bruyante; la gloire du fils d’./Enésidame , et les cou- ronnes qui parent la crinière et la tête de ses 'coursiers , · m’en imposent la loi. Je dois aussi célébrer Pise , cette source divine , où les poètes puisent les vers qu’ils dis- . tribuent aux vainqueurs. §uivant l’autique règle établie par Hercule , un citoyen d’Elée°,'juge équitable des combats, pose sur le front de l'athlète vainqueur une couronne d’olivier. Le fils d’Am- phitryon apporta jadis cet arbre des sources ombragées de l’lster‘, pour que ses rameaux fussent le symbole et la récompense de la victoire olympique. La douce persua- sion le lui fît obtenir des habitants des régions hyperbo- rées, zélés observateurs du culte d’Apoll0n. Attentif aux plaisirs des spectateurs et·des combattants qui entraient ' Theron celébrail. la fete appelée chez lcs Grecs ewëwl. quand ses che- vaux revinrenl de Pise couronnés d’o|ivier sauvage, symbole de la victoire. (Scol. de Pind., troisième olymp.) ' Castor et Pollux. Hercule, mis au nombre des dieux , lcur conüa la di- ~ reeiion des jeux olympiques. · ' Les juges des jeux etaient des Elécns ou Étoliens. Leur nombre a sou- vent varie ; `ils etaient dix du temps dc Pindarc : leur président couronusit les vainqueurs. (Paus., lib. V, p. |56.) ‘ Le Danube.