Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/202

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B8 Plüüilllî. ~ dans la carrière , il voulut qu’elle fut plantée d’arbres qui prètassent leur ombrage à tous , et dont les branches servissent en même temps de récompensepà la valeur. Une vive lumière s'était répandue sur le front de Phébé ' , qui, portée sur un char d'or, brillait alors de tout son éclat; Hercule avait déjà consacré des autels à son père, et institué ces jeux renouvelés tous les cinq ” aus, dont la plaine qu‘arroso l'Alphée est le divin tbütre; mais aucun arbre tfembellissait de son ombre ui de ses Beurs la vallée de Pélops , et le soleil y dardait sans ob· siecle ses rayons les plus enilammés. , Le tils de Jupiter songeait alts à partir pour la contrée i où coule l’lster, pour ces lieux où la fille de Latone, wm ductrico de coursiers, le reçut comme ilquittait les mon- V tagnes 'et les vallons tortueux de l’Arcadie. Soumis à Eurysthéepar l'ordre de son père, il devait lui conduire la bicheiaux cornes d’or quo jadis la nympho Taygëte‘ · avait consacrée à Diane. En courant à sa poursuite, il découvrit cette terre fortunée que n’al`i1ige_ point le souf·• fle humide de Borée, et ou croissent ces oliviers dont l’aspect le frappa d’admiration. Cest alors qu’il couçut le desir d’en planter la lice que les chars parcourent douze fois. · s Aujourd’bui il assiste à la brillante fête de Theron, avec les divins fils de la belle Leila; car c’cstà eux qu'eu s‘élevant vers l’0lympe il confia le soin de présider aux i jeux qu’il avait institués, et dc juger de la force des N athlètes, de l'adresse des 'écuyem et de la légèreté des coursiers. ' · Chante, ma muse, chante la gloire qu`ont accordée aux Emménides‘ et à Théron les illustres fils de Tyndare;

  • Les leu olympiques se calèbrsisnt à la nonielle lune après le solstiee

d’étè. La proclamation des vainqueurs avait lieu le jour de h pleine lulu (Voyez la note sur les jeux olympiques, p. H5.) _ ' Taygète était title d’Atlas. Elle fut enlevée par Jupiter, qui en eut LH i » cédœmon. Pnusan., lib. ll, p. 100. -— Apollod., pt tl2»·tH·) · ‘ Nom M la tribu ai laquelle appartenait Thérom