Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/299

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Les Nùllitsnums. ass liqueur enfants de Saturne, de Jupiter et des charmantes Néréides, et cette ville, qu’ils fondèrent jadis et qui de- vint également fameuse par ses grands hommes et par ses vaisseaux. ' Debout au pied de l’auiel de Jupiter Hsllénien, les fils illustres d’Endéïs îlevaient aux cieux leurs mains sup- Pliautes, et avec eux, le vaillant roi Rhocus que la nym- phe Psamathée ’ mit au monde sur le bord de la mer .... Maifpourquoi rappeler ici un attentat que condamnent la prudence et la justice T Gardons-nous de raconter pour- quoi Télamon et Oélée abandonnèrent leur patrie, et quel dieu vengeur les en exila. La verité ne doitpas toujours montrer son visage à découvert; savoir se taire' est son- vent le comble de la sagesse parmi les hommes. Mais s'il faut vanter le bonheur des Éacides, louer leur force in- domptable et leurs fameux combats , creusez devant mol , . un immense abîme; mon jarret tlexible et nerveux me le fera franchir d’un saut; l’aigle ne s'élance-t·il pas au—delà des mers? A Pour eux les Muses en chœur faisaient entendre sur le Pélipn les plus doux accords; et Apollon au milieu d’eIles, touchant sa lyre à sept cordes avec un archet d’or , variait sans cesse ses tous mélodieux. Elles chaptaient le grand Jupiter, Vütlguste Thétls, et Pélée que Créthéïs Hippolyte i ‘ essaya de faire tomber dans ses piéges. Cette princesse , égarée par une passion furieuse, persuada "au' roi des llaguésiens, son époux, à l'aide d’un adroitmensonge et de récits imposteurs, que Pélée avait osé attenter à la sain- teté du lit nuptial. Lînsenséel elle accusait le héros d’un· crime dont elle-même était coupable dans son cœur, et !E¤dèI• était Ille de Bciron de uegm ends Chnriclo. (Plut., vis de Thésée.)

  • Eaquc cut de la nympho Psamathée, Phocus , qui iut tue par Pélée et ·

Tèlamon, llls d’Eaque et d’Endéi¤· ' ' Crétheïs, que quelques auteurs nomment Hippolyte, Éllll femme d‘Acaste,ÃIs de Pélin, roi de Thessalie. (Apollod., p. 125.) ' ·