Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/333

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f t LES ISTHMIQUES. 319 SIXIEME ISTHHIQUE. ronn ruvulctms nr rvrnns, nr voon EUTHYMENB, [mm oivcrn nuvrnnuu. I Comme dans un banquet auquel s’assîed la fleur des hommes, on oil`re la première coupe à Jupiter Olympienp la seconde à la Terre et aux demi—dieux, et la troisième à Jupiter Sauveur'; ainsi, ô Ille de Saturne! après avoir chanté la première couronne dont tu ceignis la tete du iils de Lampon , aux jeux de Némée, je célèbre celle qu’il vient d'obtenlr à Corinthe par la faveur du puissant Neptune et des cinquante Néréides , avec le desir et l'es- pérance d’en célébrer bientôt une troisième, et de faire retentir Egine de mes chants harmonieux. Le mortel généreux, qui, suppdïtant avec joie les dé- penses et les travaux, écoute la voix de la vertu, lille du Ciel, et obtient, par sa faveur, la gloire qu’il ambition- nait, jette l'ancre dans le port où l’attendcnt un bonheur lnetïable et des honneurs immortels. C’est en jouissant des dons de la nature, que le fils/de Cléonicus° attend en A palx la vieillesse aux cheveux blancs, et le terme de sa · carrière. Puissedt Clothon, au trône d’or, et ses divines sœurs, sensibles à mes prières, accomplir les nobles — vœux d’un houiiuc qui nous est cher! Et vous, illustres Éacldes aux chars d’or, chanter vos louanges, quand 'je ` viens dans cette lle ou°voi1s reçûtes le jour, c’est pour moi un devoir aussi sacré que doux à remplir. Une im- mense carriere de glottc §"est ouverte devant vos pas, vous l’avez parcourue en laissant partout la trace de vos exploits, depuis les contrées où le Nil prend sa source , ' Celte phrase n’est pas aussi étendue dans le IIILG, mais j’ni cru devoir y ajouter le developpement donne par le scoliasle , pour la rendre intel- lî5:l;l:;”I:;;·este ce développement entjustitle par les plrgses qui suivent.