aso rnftotmru. Là, descendus le soir sur le rivage, les «ms`appi·sœm ` le festin, d’autres, plus nombreux , pour faire un lit · commun moissonnent l'herbe abondante de la prairie voisine, le butome aux feuilles allongées et l’épais cy- p père." W ` Hylas, chargé d'une urne d’airain, va chercher l’eau `qui doit rafraichir Hercule et le fier 'lfélamon, tous deux compagnons d’armes , tous deux assis toujours à la même table. Bientôt il découvre une source au pied dc la col- 4 line ou croissent en abondance des plantes odoriférantes, la chélidoine azurée, la verte ariaute, le séljnum tleuri , p et l’agrostis tortueux. l Au sein des ondes se jouaient des nymphes folâtres, ” divinités redoutées des laboureurs, Eunîco, Molis et Ni- cliéa au regard doux comme le printemps. 4 Déja l’élève d’Hercule avait approché l’urne au vaste , contour; déja, penché sur les bords de la source, il la. Ã plongeait dans l’eau frémissaute , quand brûlant pour lui d'un amour violent, les trois Nymphes le saisissent par la main et l’entraînent au fond des ondes dont sa chute temit un instant la limpidité : telle une étoile se détachant q du ciel tombe dans ·la mer , et alors le pilote s’écrie : I fs ex Aux voiles , matelots! partons, les vents sont favog tables. » Cependant les Nymphes eonsolaient par de douces pa- roles le jeune enfant qu’elles tenaient sur leurs genoux et qui fondait en larmes. Mais Hercule, troublé de, l’ab- sence de son ami, prend son arc recourbé comme celui d’un Scythe, la massue dont son bras est toujours armé, et·court à sa recherche. Trois fois d'unc voix forte il appela Hylas, trois fois Hylas répondit,.«mais sa voix arriva faible à traversles ondes, et quoique près, elle paraissait lointaine. Comme un lion à flottante crinière , qui, altéré de sang, a entendu un faon crier au loin sur , la montagne, s’élance de sa tanière , croyant déja saisir une proie assurée; tel llerculc , cherchant le jeune Hylas,
