Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/595

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EXTRAITS. 58l· cnxm. son Azncinasxs. D8 Diogène Laërce. ` Anacharsis, de retour dans la Scythie après beaucoup de fatigue, les engageait tous a vivre d’après les mœurs des Grecs. Mais son discours n'éhlt pas encore terminé sur ses lèvres, qu‘il mourait frappé d’une flèche. . c1.x1v. sun mtnscurz. De Callimaque. Quelqu‘un m’a appris ta mort, 6 Héraclite! et m’a ar- raché des larmes; car je me rappelais combien de fois, dans d’agréables discours, nous avons vu s’étcindre le soleil. Et maintenant, cher h6te d’Halicarnasse, tu n'es plus que cendre! Mais tes chants nous restent, sur les- quels la mort insatiable ne peut pas porter la main. cnxv. sm: tm cùnvu., De Philippe le Macédonien. Voyez comme ce cheval, fait de bronze , est arrété dans son élan : il lève sa tête, qui regarde avec vivacité; sa crinière ondoie sous le vent; il prend sa course. Si quel- qu’un lui jetait des brides sur le cou et l’excitait, 6 Ly- sippel ton travail s’élancerait et courrait, contre ton es- pérance; car tu l’as rendu vivant par la perfection de ton art. crxvi. sua mm snrun ¤’¤nacm.z. ' De Philippe le Macédonien. - Hercule, où est ton énorme massue , la peau dulion ' de Némée et ton carquois plein de flèches? Où est ta dé- marche superbe? Qui t’a fait ainsi désarmé? — (Pest Lysippe, qui a reproduit ma douleur dans son aimin. 4- Pleures-tu les armes dont tu es dépouillé ? Qui donc ' t’a dompté? ` • . - L’Amour ailé.- Sérieux combat, en vérité! 49. I