Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/99

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ttortottx et vtasoreoa, Itlkre sa pteteenvsrslejoyetnxbyens, lahetle Aphrodite et le brûlant lllmeres, le dleaùlu desir (ear non respectons ici ls l‘égal des bois sacrés ccs doux noms, ees reli- gieuses épitbètes si oomsnmtes au sublime vlellhrd), Ànacreon se gardait bien, lui a la tète déja chenue, d'oil`rir a ces molles divi- nités de perpétualles libations, des sacrllloes sans mesure. ll avait aussi des heures pour converser avecles Charltcs aux oeln- tures de roses; des heures pour recuellllr le miel desdonoes paroles sur les lèvres de la deessePitho, la Persuasion. Il uelalsssit éteindre ni son esprit ni son ame dans un fureteurs ahsollr. Comme tout d’sbord ll le dlt lui-meme en son ode première, « il sait changer de lyre; s Il sait tonlr de la meme main ou le barhytosou la pootls; chorégraphe, ll sait tous les rhnpgg ge la danse, il en crée lui-meme; astronome, il nous montres minuit l‘Ourse tournant autour de la maln du Boules; peintre, il nous ollre Bsthylle, puis sa maitresse, sous de vivantes oott- leurs que plus tard lui eussent enviées Zeuxls et Apelles; dans son ode sur au Mills at mille amours, nouvel srgonaute, ll achève le périple dela Mediterranee; Athènes, Corinthe, Lesbos, l’lonie,Rhodes,.l• Cari¤,ls Syrie, Cauope, la Crete, la Iaolrlsne, Gadès et l’lndc, passent tour a tour sur ses érttdites tablettes; grammairieu sans tsolte, son style est pur oommosou cœur, limpide somme sa vlo. Puis rlentce beau tltre de sage, que le divin Platon lui-memedonne ses poete dans son Phtlüa, titre sl bien mérité par un désinteressement qui treuversltsl peud‘l- mitateurs, etque Stobèe rapporte d’après Aristote: Pisistrstc avslt , honoré son poëte et son ami d'une somme de cinq talents •; Anacréon la lui renvoya, disant s qu‘elle lui causait trop d’em- barres. » N'est-ll point. un ngc, ce simple at sublime vieillard qui préférait à l0ul l’or du (lrèsus sa chètoeelombe, sa mei- sogère ct sa compagne; lui qui, selon son expression, laissant à Homère corde du carnage (métaphore tfuneigrande ener- gie), tgstnûes ddlices a obonter la propbetesse du prin- temps, `h,f1êl• et inoffensive cigale? N’egt-il polnt un sage celui qui consigne et avoue ses- propres fslblesses dans ses écrits? « Peu de temps en cette vie, qui est sl douce, me reste encore, dit le poète; a cette idéo fréquemment je ge- mis, tant j’al frayeur du '1`artare! la route souterraine qui y con- ' lnriron 30,000 trà de notre monnaie. , 8