Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/103

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liams, qui se trouvait alors à Paris[1]. Le concile fut fermé par cette acclamation : Que Dieu les pénètre de l’esprit de paix ! On ne s’y était pas seulement occupé des intérêts religieux de la France : sur la proposition de Grégoire, l’évêque Mauviel avait été envoyé à Saint-Domingue, chargé de porter les secours spirituels à une population catholique que son archevêque avait abandonnée pour passer sur le continent américain.

Nous parlerons en son lieu d’un second concile, tenu en 1801, qui poursuivit les travaux du premier, consacra des évêques, et installa dans une multitude de paroisses des curés et des vicaires, mais qui ne fut pas plus heureux dans ses tentatives de conciliation.

Au reste, ces assemblées religieuses n’eurent pas à se plaindre d’un manque de tolérance de la part du gouvernement ; car on vit celle de 1797, en présence d’une loi civile qui autorisait le divorce, déclarer que l’Église gallicane demeure inviolablement attachée à la doctrine évangélique

  1. Aperçu de l’état des mœurs et des opinions dans la république française vers la fin du dix-huitième siècle. 2 vol. in-8.