Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/217

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« Il faut faire aux autres tout le bien dont on est capable, et attendre d’eux tout le contraire. La première partie de cette sentence est un précepte évangélique, la seconde est le résultat d’une expérience qui n’admet que très-peu d’exceptions.


L’ancien évêque de Blois se livrait tout entier à ses travaux littéraires, lorsque les électeurs d’un département qui, après avoir donné le premier signal de notre révolution, s’était toujours distingué par son attachement aux idées libérales, jetèrent les yeux sur lui pour leur représentant. MM. Bérenger et Duchesne (le fils de l’ancien tribun), tous deux aujourd’hui membres de la Chambre des députés, furent les premiers à répandre la pensée de cette élection et à faire des ouvertures à celui qui devait en être l’objet. Une des réponses de Grégoire montre qu’il n’avait point lui-même recherché cet honneur ; elle est datée du 14 juillet 1819.


« Monsieur,

« Le reproche que vous me faites de n’avoir pas répondu aux lettres qui m’ont été écrites concernant les élections prochaines dans le département de l’Isère, est