Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/275

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berté du culte, quoiqu’il fût à l’avance certain d’être outragé et conspué ; qui, avec d’autres évêques et prêtres, malgré les menaces et les persécutions, s’occupa sans relâche du rétablissement de la religion catholique ; qui, à la tribune conventionnelle, tonna contre les vexations exercées sur une multitude de prêtres insermentés, entassés sur des pontons à Rochefort, et obtint leur délivrance, etc., etc.

« Si après tant de calomnies, d’outrages, de persécutions, un dernier outrage est réservé à ma dépouille mortelle, que Dieu pardonne à ceux qui en seront les auteurs et les approbateurs ! J’espère en la miséricorde de Dieu par les mérites de Jésus-Christ mon Sauveur.

« Paris 22 octobre 1825.
« † GRÉGOIRE,
« Ancien évêque de Blois. »


L’opiniâtre haine de ses ennemis ne fut que trop fidèle à justifier ces appréhensions. Lorsque Grégoire fut convaincu de la gravité de son état, après avoir déposé sa confession dans le sein du prêtre qui avait coutume de la recevoir, il témoigna le désir que les sacremens lui fussent administrés par le curé de sa paroisse, l’Abbaye-aux-Bois. Celui-ci vint, accompagné de son premier vicaire, jeune ecclésiastique plus ardent, à ce