Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/277

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pit du concordat de Pie VII, qui a jeté un voile sur ces questions, abrogé les brefs de son prédécesseur, et nous a conjurés à la paix et à l’union, c’est faire le plus grand mal à la religion et s’en déclarer les ennemis. Si la nécessité où vous me réduisez de recourir, pour les sacremens, à un prêtre étranger, cause du scandale, il retombera sur ceux qui y auront donné lieu… »

M. le curé lui ayant aussi demandé s’il consentirait à signer le Credo du rituel, le malade répondit qu’après avoir manifesté par ses actions et ses écrits son attachement inviolable aux vérités de la religion, il devait repousser comme injurieuse une exigence à laquelle on ne soumettait point les simples fidèles.

Grégoire avait d’ailleurs conservé si bien tout le calme et toute la lucidité de son esprit, que pendant cette discussion, et dans les scènes qui suivirent, il argumenta, malgré sa faiblesse croissante, avec sa verve et sa fécondité ordinaire, et plusieurs fois il envoya chercher des livres de sa bibliothèque pour appuyer sa pensée par l’autorité des citations.

Le lendemain de l’entrevue que nous avons racontée, M. l’archevêque de Paris, exactement