Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/448

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la fortune ; et que ma pensée n’a fléchi à l’aspect d’aucun résultat possible, ni probable, relatif à mon intérêt personnel. J’aurai vécu sans lâcheté ; je veux mourir sans remords. Au sein de la Convention nationale, je proclamai mon attachement aux principes religieux, dans un moment où je croyais prononcer mon arrêt de mort. Pourrais-je ne pas proclamer mes sentimens républicains, lorsque le gouvernement et le Sénat appellent mes observations sur ce qui peut concourir au bonheur de ma patrie, et l’élever à tout ce qu’il y a d’illustre, c’est-à-dire de libre, de juste et d’utile.

« Comme on pourrait un jour travestir mon opinion et la présenter sous de fausses couleurs, je demande que ma lettre soit déposée aux archives du Sénat.

« Agréez, citoyens collègues, les assurances de mon tendre attachement.

« Grégoire. »


« Se propose-t-on de refondre l’acte constitutionnel, ou seulement de rédiger des articles supplémentaires ?

« Le premier serait peut-être le mieux.

« 1. Déclaration des droits et des devoirs du citoyen.

« 2. Déclaration solennelle de la souveraineté du peuple.

« 3. Tous les actes émanés du gouvernement et des