avilie par les crimes des factions et des réactions sanglantes, mais de la république victorieuse et triomphante par le double empire de ses armes et de sa législation. »
En se plaignant, dans un autre discours, des dégradations et du gaspillage des domaines nationaux, Grégoire s’élevait avec force contre la prodigalité des administrateurs de la fortune publique :
« L’homme qui n’a même qu’une mesure commune de probité, disait-il, sentira que s’il est maître de prodiguer son bien, il n’a que le droit d’économiser celui de la nation. Le système fréquemment suivi est précisément l’inverse ; et quand on vient nous dire que dix écus de plus ou de moins ne sont rien pour le trésor public, on affecte d’ignorer que, pour y verser ces dix écus, une pauvre veuve, un père de famille, ont été couverts de sueur, et que ces légères dépenses forment, réunies, une masse énorme. »
L’éducation publique trouva surtout en Grégoire un infatigable propagateur : « Sachez, citoyens, disait-il à la Convention, sachez qu’un peuple ignorant ne sera jamais un peuple libre, ou qu’il ne le sera pas long-temps. »