chanson de guerre, tout en donnant des feuilles à la chèvre attachée au ricin.
Ce chant que Daoumi disait de cette douce voix des Canaques et qu’il me traduisit avec un superbe aplomb, me parut beau ; en voici les paroles :
Quant à l’air une menace y hurle en quarts de tons, l’adieu de la fin s’élance en véritable cri. Ces quarts de tons ont été donnés par les cyclones. Les Arabes les ont tirés, eux, du simoun.
Très beau, très bon |
Ka kop |
Ce couplet seul m’est resté. D’abord on le répète trois fois, comme un refrain, ensuite il contient lui-même des répétitions.
L’air change à chaque strophe et se répète semblable les trois fois, pour cette sorte de refrain. On voit par bien des mots déjà le passage des peuples vieux en Calédonie. Anda dio n’a pas l’allure du reste.
Daoumi lui-même, quoique fils d’un théama de