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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/161

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varient l’inclinaison et l’intensité magnétique avec la latitude. Ces formules, dont on connaît aujourd’hui le degré d’exactitude ne peuvent être, à mon point de vue, qu’une première approximation. Peut-être, en regardant la forme de l’axe du solénoïde comme indéterminée, et surtout en regardant son rayon et l’intensité des courants comme variant d’une manière convenable avec la latitude, pourrait-on arriver à des formules plus exactes et plus conformes à la réalité. Tout porte à croire néanmoins, vu le défaut d’homogénéité de la croûte terrestre, que ces formules, vraies pour une certaine époque, pourraient bien ne l’être plus pour une époque très-éloignée, le solénoïde devant changer de forme avec le temps.

Dans la seconde partie de ce travail, où la position du lieu d’observation est supposée fixe et le temps variable, j’ai à m’occuper des variations dites séculaires, annuelles, diurnes et irrégulières.

Pour moi, les variations séculaires sont dues à la fois au mouvement de translation et au mouvement de rotation de la terre au sein du fluide éthéré, ou ce qui revient au même, au déplacement de l’équateur magnétique, qui est une conséquence de ce double mouvement. En partant des formules établies dans la première partie relativement à la déclinaison, l’inclinaison et l’intensité, et les admettant comme approximatives, j’explique, sinon d’une manière parfaite, comme on