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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/267

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nom n’avait point trouvé place dans le travail bibliographique du savant Bénédictin.

Quelques années après, un ouvrage plus considérable sortit de la même plume. L’Histoire générale de Lorraine et de Bar recommande le nom de Chevrier : elle classe son auteur parmi les écrivains qui, au siècle dernier, ont pu consulter des documents originaux, aujourd’hui perdus. Elle acquiert par cela même et malgré ses imperfections, une importance que l’esprit de parti a pu seul lui dénier.

Cette publication, s’il ne faut tenir aucun compte de toutes ces œuvres qu’il a produites dans les belles lettres, en vers ou en prose, me servira d’excuse pour parler de sa personne et de ses autres écrits.

François-Antoine Chevrier, né à Nancy, sur la paroisse St-Sébastien, le 11 octobre 1721, comme il nous l’apprend lui-même[1], était fils de Charles-Claude Chevrier et de Marguerite Larcher.

Sa famille, originaire des Vosges, était justement considérée. Elle avait occupé des emplois publics ; elle s’était signalée par des services rendus au pays dans les différents ordres de l’État. Le barreau de Mirecourt, celui de Neufchâteau et le Parlement de Nancy pou-

  1. Lettre de Chevrier à Dom Calmet. — V. aux pièces justificatives, lettre A. — Registres de l’état civil de la ville de Nancy, pour l’année 1721. — Son père demeurait dans la rue des Églises. dite aujourd’hui la rue des Quatre-Églises.