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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/496

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astre se montre, alors, sous la forme d’un demi-cercle lumineux dont la convexité est orientale.

L’espace de temps qui s’écoule entre la nouvelle et la pleine lune se nomme période de croissance ; celui qui sépare la pleine lune de la nouvelle, période de décroissance ou de déclin.

Dans sa révolution, la lune est tantôt au midi et tantôt au nord de l’écliptique. Le point de l’écliptique par lequel passe la lune, en allant du midi au nord, s’appelle le nœud ascendant, le point de l’écliptique qu’elle traverse en passant du nord au midi, se nomme nœud descendant.

L’action attractive de la lune, combinée avec celle du soleil, pouvant élever les flots de l’Océan et produire les marées, on a pensé que cette même action devait produire un phénomène analogue sur l’atmosphère si facile à mettre en mouvement. Les observateurs ont reconnu que notre satellite exerce, en effet, une certaine influence sur l’atmosphère, non par attraction, mais en vertu d’une force dont la nature est encore inconnue.

Poitevin, Pilgram, MM. de Gasparin et Schoübler ont recherché l’influence des phases de la lune sur le nombre des pluies et, à l’exception de Poitevin qui observait à Montpellier où il pleut rarement, ils ont obtenu des résultats à peu près semblables.

M. Schoübler a déduit de 28 années d’observations