est toujours plus foncée que celle des tubes urinifères et n’offre aucune analogie avec elle.
En dehors de la coloration, ce contenu granuleux diffère encore par la forme des cellules polyedriques qui tapissent les tubes urinifères. Avec l’objectif no 1 du microscope Nachet, il semble constitué par de simples granulations. Mais quand on se sert des objectifs nos 5 et 7, on reconnaît qu’on a affaire à de véritables cellules. Celles-ci se montrent allongées, elliptiques et aplaties. Dans les corpuscules elles sont placées de manière à se présenter presque toujours par leurs bords. Quand elles sont sorties du corpuscule par rupture et vues à plat, on y aperçoit un noyau rempli de fines granulations. Ces cellules ont environ dans leur grand axe 4/500 de millimètre.
Leur présence hors de la coque n’est pas toujours le résultat d’une rupture artificielle. Quelques-uns des corpuscules sont comme couronnés par des cellules brunes formant sur un point de l’enveloppe une petite masse qui rappelle le disque proligère de l’ovule. Ces cellules sont identiques avec celles de l’intérieur. Et leur masse tout en étant indépendante est fortement adhérente à la surface externe de la coque. Je dois dire cependant que je n’ai rencontré ce fait que sur un seul individu.
Les dimensions des corpuscules, considérées dans leur entier sont très-variables. Elles oscillent entre
