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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/505

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Quant aux rapports des corpuscules avec les autres éléments du rein, ils sont faciles à préciser. Ils ne sont pas plongés dans les larges trabécules de tissu conjonctif qui se rencontrent çà et là dans les reins de la Rousse. Tout en étant indépendants et non adhérents aux tubes urinifères, ils sont en contact immédiat avec eux sans interposition d’autre substance. Fréquemment ils se montrent inscrits dans les cercles que les tubes forment en se contournant, ils offrent, en un mot, la disposition que l’on donnait aux corpuscules de Malpighi au temps où on croyait ceux-ci indépendants des tubes urinifères.

Ils reçoivent des vaisseaux qui s’épanouissent sur leur coque. Dans un seul des nombreux sujets que j’ai examinés, j’ai trouvé un corpuscule qui semblait adhérent à la paroi externe d’une artériole à la manière des corpuscules de la Rate. Mais ce fait exceptionnel ne saurait avoir aucune signification physiologique.

Quelles sont la nature et la destination de ces éléments ?

Dans la première Rosse que j’ai eue sous les yeux, ces éléments étaient si nombreux et masquaient tellement les corpuscules de Malpighi que j’ai cru d’abord qu’ils n’étaient autre chose que ces derniers modifiés dans leur aspect ordinaire. Et j’étais porté à voir là un fait capable d’ébranler un peu les conclusions de Bauvmann et d’Isaac sur le mode de connexion des corpus-