pour que le fond du bain de sable reposant directement sur la grille (que l’on peut élever, au besoin, par quelques fragments de briques placés au centre du cendrier), il reste assez d’espace pour le charbon ; d’où il résulte que l’échauffement s’effectue par les côtés et de haut en bas. Je dois dire aussi que je remplace très-avantageusement le ballon récipient par un large tube en verre mince, d’environ un mètre de longueur, dans la partie supérieure duquel j’introduis le col de la cornue, sans intermédiaire, tandis que l’inférieur, étiré à la lampe et recourbé angulairement, s’engage dans le col d’un flacon. L’appareil exige un certain temps pour se mettre en marche ; mais il fonctionne ensuite avec une régularité parfaite, sans autres soins que l’entretien du feu, qui doit être conduit de telle sorte que le tube condensateur s’échauffe à peine dans sa moitié inférieure et que le liquide tombe à peu près froid dans le flacon.
Élimination de l’arsenic. Jusqu’ici, pour obtenir ce résultat, on précipitait l’arsenic au moyen de l’acide sulfhydrique ou des sulfures, ou bien on le volatilisait en le faisant passer à l’état de chlorure. Dans un mémoire récent, MM. Buignet et Bussy, après avoir démontré l’insuffisance des moyens précédents, ont proposé une nouvelle méthode basée sur un fait connu, mais dont ils ont fait ressortir toute l’importance, savoir la fixité de l’acide arsenique, tandis que l’acide arsénieux se vola-