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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/103

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séance publique du 27 mai 1875.

utile au succès de l’école. L’appel était adressé aux docteurs de tous les pays, et l’on a conservé la belle formule par laquelle les Facultés convoquaient dans leurs comices ceux qui, se fiant à la solidité de leurs études, aspiraient à cette récompense de la vertu et de l’érudition. Dans le registre conservé aux archives départementales, nous trouvons la formule usitée pour la Faculté de médecine. Le 5 août 1770 un concours est annoncé, conformément à l’article 5 des lettres patentes du 3 août 1768, et dans les formes suivies déjà à Pont-à-Mousson : « Vacat cathedra professoris regii in Facultate medica Nanceiana. Doctores qui suorum studiorum fiducia et medicinæ peritia freti ambire volunt, sistant se in comitiis dictæ Facultatis, die quinto novembris anni 1770, ut super materiis ex theoria et praxi sortito ducendis, eruditionis suæ periculum postea facient publicis disputationibus et prælectionibus… Ex his demum peractis ei cathedra vacans assignatur qui meritis æstimatus fuerit præcellere. » M. Maggiolo a constaté que pour le droit neuf concours se sont tenus à Pont-à-Mousson, un à Nancy et un à Paris. Nous n’avons pas, pour la Faculté de médecine, des documents aussi précis, l’histoire des concours de Pont-à-Mousson nous manque ; nous savons seulement qu’après l’association de la Faculté de médecine et du collége des médecins de Nancy, en 1752, trois concours eurent lieu à Nancy, en 1756, 1757 et 1763, malgré les réclamations de la Faculté de