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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/126

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discours de M. tourdes.

fait droit à cette requête ; le 2 mai 1699, il inscrit le doyen et les professeurs de la Faculté de médecine pour diverses sommes, sur l’état ordinaire des charges de son domaine. La médecine est favorisée différentes mesures ; l’enseignement de la chirurgie et de la pharmacie est établi par les ordonnances du 17 février 1707 et du 28 mars 1708 ; le Jardin botanique s’ouvre en 1719 ; la Faculté de droit reçoit aussi deux chaires nouvelles, mais on y supprime celle du droit français.

L’Université refleurit ; en 1720 elle attire de nouveau un grand concours d’élèves ; mais, suivant les auteurs du temps, elle n’atteint plus à sa splendeur première. La vie s’est affaiblie dans cette institution ébranlée par tant d’événements ; la ville de Pont-à-Mousson reste stationnaire ; Nancy prend une influence prépondérante et des idées de translation commencent à se produire. Déjà sous Léopold, dit Dom Calmet, il avait été question de ce changement : « On lui avait représenté que la ville de Pont-à-Mousson était décimée, qu’on n’y voyait plus d’étudiants étrangers ; que ces derniers viendraient volontiers à Nancy où ils trouveraient tout ce qu’ils allaient chercher dans les grandes villes de France ; que les étudiants en droit pourraient fréquenter la cour souveraine ; que la Faculté de médecine verrait avec plaisir ses élèves rechercher l’entretien des habiles médecins de Nancy, assister aux conférences qu’on y peut établir, se trouver