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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/91

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séance publique du 27 mai 1875.

Fontainebleau et du Vatican, a été reçu docteur en médecine à Pont-à-Mousson. D’après le conseil de Lepois, il avait dédié son premier ouvrage au duc Charles III de Lorraine.

Les études pratiques se développaient aussi à l’Université naissante. Si nous ne trouvons point la preuve certaine d’un enseignement clinique, que rendait probable le développement des services hospitaliers dans une ville où depuis longtemps se rendaient de nombreux malades, nous y voyons les traces d’une institution appelée à rendre de grands services et à compléter l’instruction des jeunes médecins. Un règlement de 1757, article 6, établit que les stipendes des villes de Nancy et de Pont-à-Mousson seront données par élections en plein collége, aux plus convenables d’entre les agrégés et les professeurs, pour l’instruction des candidats et le service des pauvres. Verdier, un de nos auteurs estimés de jurisprudence médicale, qui était docteur agrégé du collège de Nancy en même temps qu’avocat au Parlement de Paris, signale cette institution propre à la Lorraine et si utile au service des pauvres comme à l’enseignement pratique d’une Faculté.

Malgré les préjugés de l’époque, les souverains favorisent par diverses ordonnances les études anatomiques. La chaire d’anatomie est créée une des premières à Pont-à-Mousson ; des recommandations sont faites aux magistrats pour faciliter ce genre