molécule achève de se mouvoir en s’élevant verticalement ; le contraire à lieu, comme on l’a vu (no 13), pour un fluide contenu dans un canal d’une largeur constante.
(37) Jusqu’ici nous n’avons attribué aucune forme particulière au corps solide dont l’immersion produit l’ébranlement du fluide ; nous le supposerons maintenant très-peu enfoncé, ce qui est nécessaire pour qu’à l’origine du mouvement les mêmes molécules demeurent à la surface, et parconséquent, pour que nos formules puissent convenir à la question (no 2). Dans cette hypothèse, la surface du corps, dans toute l’étendue du segment plongé, se confond sensiblement avec son paraboloïde osculateur au point le plus bas ; prenant donc la projection de ce point sur le niveau du fluide, pour origine des coordonnées et et les axes de ces coordonnées dans les plans de la plus petite et de la plus grande courbure de la surface au même point, l’équation de ce paraboloïde, et parconséquent l’équation de la partie plongée de la surface, sera
La section à fleur d’eau est une ellipse qui a pour équation
et sont donc les deux demi-axes de cette ellipse ; et si l’on suppose sera la plus grande largeur de l’ébranlement primitif, et sa plus petite largeur. Le coëfficient est l’ordonnée verticale du point le plus bas, ou la flèche du segment plongé le corps ayant été très-peu, enfoncé, cette