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fait connaître cette combinaison en m’aidant des figures nécessaires dans mon Mémoire sur les Gavials et le Teleosaurus, imprimé dans le XIIe volume de la seconde série des actes du Muséum d’histoire naturelle. L’étroitesse du palatin, ce qui est d’ailleurs le fait général de tous les os crâniens de ces reptiles, prive cet os d’étendre une lame de recouvrement sur les vomers, et de se développer tout le long du maxillaire. Il résulte de cela que le palatin ne commence et ne contracte articulation qu’à la suite du vomer, en même temps qu’il ne fournit d’apophyse latérale de jonction pour s’appuyer sur le maxillaire, que vers les deux tiers ou les quatre cinquièmes de la longueur de l’arcade dentaire. Alors en avant et en arrière de cette apophyse latérale, sont des intervalles évidés de figure elliptique allongée[1]. L’ovale antérieur est circonscrit, en dehors et en dedans par la première portion de ce maxillaire et par le vomer, en avant et en arrière par l’intermaxillaire et par le palatin. Tel est le vide qui favorise le débouché au plus près du canal cranio-respiratoire ou du canal nasal. Que cette remarque fixe nos idées : cela se passe au-devant du palatin.

Ainsi seconde circonstance sur laquelle j’appelle l’attention : les arrière-narines précèdent la naissance des palatins, lesquels sont, à leur face externe, légérement ployés en une gorge longitudinale pour aider au débouché de ces ouvertures[2].

  1. Voyez Pl. des crocodiles, fig. 3, lettres oe, oc.
  2. Les tortues, chez qui ne sont plus des os filiformes, mais des pièces crâniennes lamelleuses, participent toutefois au caractère commun des reptiles, quant aux arrière-narines s’ouvrant au-devant et à l’extérieur des