Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/176

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l’état de la science. Je serai court ; car il doit suffire de donner, en les distinguant par époques et par une simple indication, les divers développements jusqu’ici parcourus par la zoologie.

Première époque. La zoologie commence avec le besoin et pour satisfaire au besoin qu’éprouve l’homme de connaître les animaux qu’il doit fuir ou rechercher.

Deuxième époque. Elle devient déja un corps de doctrine, quand un vif désir de curiosité, animant les recherches. porte à se rendre compte de la diversité des formes, sous lesquelles la vie se trouve produite.

Troisième époque. À ce moment, des signes caractéristiques sont nécessaires, recueillis et enseignés.

Quatrième époque. Le dénombrement des richesses naturelles la constitue, quand est réalisée la gigantesque entreprise de considérer une à une chaque existence matérielle La zoologie s’appuie sur de nouveaux fondements : car on ne dresse d’inventaire complet et raisonné que de ce que l’on a déja placé dans sa possession.

Cinquième époque. Les travaux de nomenclature, de descriptions et de classifications mis en demeure, la zoologie grandit dans le perfectionnement scientifique par de haute : considérations sur les rapports et les différences des êtres Alors commence pour elle l’ère des études philosophiques par l’appréciation en eux-mêmes et pour eux-mêmes des rapports naturels.