Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/226

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des deux post-rupéaux ; il est sur le point médian une petite portion qui leur est étrangère. Ce fut la théorie qui me donna ce résultat. Il n’y a qu’une moindre épaisseur d’acquise pour l’observation oculaire ; car toutes ces parties sont soudées ensemble sans qu’on y puisse apercevoir aucune trace de suture. Mais, ce qui est du moins nettement visible, c’est le point médian, où la voûte crânienne se prolonge à travers la caisse labyrinthique en un éperon[1] plus ou moins épais suivant les espèces ; lequel aboutit à la périphérie du crâne et y devient la grosse tubérosité médiane, marquée en notre planche des crocodiles par la lettre K. J’aperçois là si manifestement une répétition de l’inter-pariétal du cheval, que cette circonstance me paraît décidément révélatrice et me fait prononcer que de la voûte crânienne et entre les points très-rapprochés des deux post-rupéaux, s’élève une partie du plafond, se propageant jusqu’à l’extérieur du crâne, puis s’étendant plus ou moins sous le pariétal.

Je n’abandonnerai point l’examen des parties auriculaires du gavial que je n’aie rendu compte d’une cavité v, indiquée plutôt que montrée dans la coupe fig. 23. Ce qu’on en voit là est une partie d’un trou circulaire, s’ouvrant dans la pièce contiguë, l’ex-occipital R, et par conséquent servant de passage de la grande caisse tympanique médiane à des cellules considérables dans les occipitaux latéraux.

  1. Je montre cet éperon dans la fig. 10 ; c’est lui qu’exprime le filet blanc qui traverse la cavité, Lett. i. On voit aussi ce même éperon, très-distinctement en raison de son parfait isolement, fig. 19, sous le signe Kb.