Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/228

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rieur du crâne, mais encore à l’égard de ce qui en est caché ; savoir, en avant par le pariétal, et puis de chaque côté par les temporaux. Ces pièces, en se prolongeant sur la surface Z K, en font le revêtissement par des bords obliques et taillés en biseau, de manière qu’elles se réunissent ensemble par suture écailleuse.

C’est encore le même aspect qu’à l’égard des fig. 16 et 22, ou la même face, que représente notre pièce no 21, à la différence près, qu’on n’y a pas maintenu sur la gauche une portion du pariétal. Le même point de vue étant conservé, ces pièces deviennent comparatives ; elles semblent différer beaucoup de forme, mais c’est plus en apparence qu’en réalité. C’est ce que nous allons examiner.

En a b est un biseau aigu, ou bien supérieur, si la pièce est vue par derrière, comme dans la fig. 20, ou bien terminal, si elle est aperçue en dessus, fig. 21. Ce biseau se trouve ainsi formé de ce que la pièce derrière la tubérosité médiane K, gagne en longueur à proportion de ce qu’elle a perdu en largeur. L’espace triangulaire Z (voy. fig. 9 et 21), montre ce qu’elle a d’étendue pour son compte. Cette prolongation du biseau en arrière laisse donc croire que la tubérosité médiane s’est plus portée en avant que d’ordinaire. Cependant, à vrai dire, c’est la même tubérosité que celle, Lettre K, fig. 22, mais elle est beaucoup plus étroite, comme appartenant à une partie partout resserrée sur les flancs : enfin la saillie, z, qui est éclairée de même dans les deux pièces comparées, se compose également d’une prolongation latérale provenant de la plaque postérieure, ou du sur-occipital. Ici s’établit cette différence entre les deux pièces, c’est que dans le no 22, une portion du relief Z est recouverte par les apo-