Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/477

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mauvaise conductibilité des corps, une portion des deux électricités reste engagée entre les molécules, et, pendant tout le temps que l’une et l’autre se recombinent, le corps paraît lumineux. On n’obtient cet effet qu’autant que la décharge est assez forte pour ébranler toute la masse du corps.

La marche que j’ai suivie est rationnelle ; je me suis appliqué à rattacher les principaux faits relatifs au dégagement de l’électricité par frottement et à la phosphorescence à des causes simples, dont l’existence, je crois, est certaine. Livré sans cesse à l’étude de ces phénomènes, je ferai de nouveaux efforts pour essayer de remonter à leur origine, et si je m’aperçois que je me suis écarté de la vérité en cherchant à les expliquer, je n’hésiterai pas un seul instant à rectifier les idées théoriques que je viens de présenter.

Dans la troisième partie, je traiterai de la cémentation considérée comme phénomène électrique et des applications qu’on peut en faire aux changements qui s’opèrent dans quelques-unes des substances de l’enveloppe de notre globe.