Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’était pas toujours Fourcroy qui avait fait les expériences, mais c’était lui qui avait formé l’expérimentateur ; tout lui appartenait, et tout ce qui tenait à ce bienfaiteur appartenait aussi à Vauquelin. Long-temps après la mort de Foucroy, il a eu soin de ses sœurs, pauvres, âgées et malades, comme il aurait fait de sa propre mère. Il a renoncé pour elles au plaisir d’avoir lui-même une famille, et elles sont mortes dans sa maison, au milieu des attentions les plus tendres et les plus empressées.

D’après ce qui vient d’être dit ici, on sent qu’une grande partie de l’éloge de M. Vauquelin doit être celui de M. Fourcroy[1] ; et, en effet, nous y avons parlé de leur grande expérience sur la composition de l’eau par la combustion du gaz hydrogène[2] ; de leurs immenses travaux communs sur l’’urée[3], sur les différentes espèces de calculs[4] et de concrétions animales et végétales[5] ; de leur analyse des os[6] ; de leurs recherches sur les combinaisons de l’acide sulfureux[7], sur la strontiane[8], sur les métaux unis au

  1. Mém. de l’Institut, vol. XI, p. 97. Cuv. El. hist., v. II, p. 3.
  2. Ann. de Chimie, t. VIII, p. 230, et t. IX, p. 30.
  3. Mém. de l’Institut, v. II, p. 431, v. IV, p. 363 et 402. Ann. de Chim., t. XXXI, p. 48, et XXXII, p. 30 et 113. Ann. du Mus., t. II, p. 226.
  4. Mém. de l’Institut, v. IV, p. 112. Ann. de Chim., t. XXXII, p. 213.
  5. Ann. du Mus., t. IV, p. 329.
  6. Bulletin de la Soc. Philom., 1803, p. 261. Ann. du Mus., t. XII, p. 136, et t. XIII, p. 267. Journ. de Phys., t. LXX, p. 135. Ann. de Chim., t. LXXII, p. 252.
  7. Ann. de Chim., t. XXIV, p. 229.
  8. Mém. de l’Institut, v. II, p. 57 et 183. Ann. de Chim., t. XXI, p. 276.