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nique du faubourg Saint-Denis au faubourg Saint-Martin ; le troisième dans la rue Haute-Ville. Nous devons dire que les deux premiers de ces établissements n’ont point prospéré : celui de la rue Mouffetard n’a été ouvert que pendant quelques mois, et celui du passage Brady a été fermé au commencement de 1830.

Pendant cette même année, il s’est établi encore trois nouvelles maisons de bain dans les rues de Marivaux, quartier des Arcis, de Popincourt, no 53, et du faubourg Montmartre, no 4.

Enfin pendant le premier semestre de 1831, de nouveaux bains ont été établis dans la rue du Bouloy, no 8 ; et depuis, des bains médicinaux, remarquables par les soins recherchés avec lesquels on les a construits, ont été ouverts au public dans la rue Chantereine.

Il résulte des indications qui précèdent que depuis 1817 jusqu’en 1831 inclusivement, il s’est formé à Paris trente-sept établissements de bains, où l’on ne reçoit que des eaux du canal de l’Ourcq ; on y entretient onze cents baignoires.

Tandis que l’usage de ces eaux se propageait aussi rapidement pour alimenter de nouveaux bains publics, d’anciens établissements, qui n’avaient été alimentés qu’avec des eaux de la Seine, ont reçu en supplément un volume beaucoup plus considérable des nouvelles eaux, ce qui, sans altérer la qualité des bains qu’on y prend, a diminué d’une manière notable leurs frais d’approvisionnement d’eau.

Ainsi, à partir de 1818 jusqu’à présent, les bains Turcs qui ont remplacé ceux de l’enclos du Temple, les bains du Waux-Hall et de Tivoli, de la rue Chantereine, du passage Sainte-Croix de la Bretonnerie, de la rue du faubourg Saint-