Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/586

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

garde nationale (mois de mai 1831). Enfin, à la grande et agréable surprise de toutes les connaissances de M. le maréchal, il jouit maintenant d’une parfaite santé et monte à cheval comme un jeune officier.

Assurément tout autre procédé opératoire aurait pu avoir des résultats funestes chez ce respectable citoyen, et l’injection elle-même aurait été inutile à cause de l’épaississement de la tunique séreuse ; ou bien il aurait fallu employer une liqueur alcoolique, et cette sorte d’injection aurait été certainement accompagnée d’accidents graves. Ce dernier fait nous semble également faire vérifier la vérité de notre assertion sur l’efficacité de notre méthode.

Depuis la guérison de M. le maréchal M***, nous avons pratiqué la même opération à l’un des effendis de l’école Égyptienne, M. G***, pour une hydrocèle très-volumineuse, que cet officier portait à l’époque de son départ d’Égypte. Le traitement qui a suivi cette opération n’a été troublé par aucun accident, ni par le moindre mouvement fébrile, et la guérison de cette maladie a été complète et radicale le 21e jour. Cet effendi vient de retourner dans sa patrie, jouissant d’une parfaite santé, et ses organes générateurs étant revenus à l’état normal.

Après la cure de l’Égyptien, une pareille opération a été faite à un officier supérieur du génie, M. C***, pour une hydrocèle également chronique et très-volumineuse. Celui-cil était guéri le 9e jour, et il a été en état de reprendre son service dès le 15e. Cet officier jouit maintenant, et sous tous les rapports, d’une parfaite santé.

En reproduisant ce Mémoire, inséré en très-grande partie dans notre Clinique chirurgicale, nous n’avons eu d’autre