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membre. Elle consiste dans la communication de molécule à molécule. L’autre partie du second membre se rapporte à la seconde cause, qui est le déplacement des molécules inégalement échauffées.

Indépendamment des conditions générales exprimées par ces équations, chaque question particulière présente des conditions spéciales qui se rapportent à l’état de la surface. Cette remarque s’applique aussi aux températures ; et les principes que nous avons posés serviront dans tous les cas à former les équations propres à la surface. On ne les considère point ici, parce qu’on a seulement en vue d’exprimer les conditions les plus générales, communes et applicables à toutes les questions, et qui déterminent les mouvements des molécules ou la distribution de la chaleur.

On a supposé que le vase qui contient le fluide est imperméable à la chaleur. La déperdition qui s’opère au contact des parois ou à la superficie exposée à l’air, produit dans les températures des changements qui seraient exprimés par les équations à la surface.

Il est nécessaire de remarquer que l’on ne considère point dans ces recherches le cas de l’équilibre non stable, c’est-à-dire de celui qui satisfait aux conditions mathématiques de l’équilibre absolu, mais qu’une impulsion extérieure pourrait détruire aussitôt. Les changements de température contribueraient à l’impossibilité physique d’un pareil état, et la distribution de la chaleur qui aurait lieu dans le changement d’état est l’objet d’une question spéciale que nous ne traitons point ici.

Le coefficient qui mesure la dilatabilité, a une valeur assez petite, que l’on peut omettre dans plusieurs cas.