Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/643

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tion différentielle prend une forme très-différente de celle que nous avons trouvée pour les substances solides. Elle est d’un ordre indéfini, ou plutôt elle se rapporte à cette classe d’équations qui comprennent à la fois des différences finies et des différentielles. Nous pensons que cette recherche ne pourrait être aujourd’hui entièrement achevée, et qu’elle nécessite une série complète d’observations que nous ne possédons point encore.

Il n’en est pas de même des équations propres aux fluides incompressibles. Celle qui exprime les changements de température est aussi rigoureusement démontrée que celles qui se rapportent au mouvement du fluide. C’est cette démonstration qui est l’objet de notre Mémoire. Elle ajoute à l’expression analytique des mouvements des fluides celle des températures variables de leurs molécules, et en même temps elle donne une nouvelle extension à la théorie mathématique de la propagation de la chaleur.