che » ; et il ajoute : « le viscère que l’on appelle bonnet, est l’agent qui fait toutes ces fonctions ;.... c’est lui qui détache une portion de la masse des aliments, qui l’arrondit en forme de pelote, et l’humecte en la comprimant[1] ».
5. Ainsi, selon Daubenton, il faut, d’abord, qu’une portion des aliments soit détachée de la masse commune ; il faut ensuite que cette portion reçoive une forme déterminée ; et, soit pour détacher cette portion, soit pour lui donner cette forme, il faut un agent particulier ; et, selon lui, cet agent particulier est le bonnet.
6. Telle est, en peu de mots, la théorie de Daubenton ; théorie, comme je l’ai déja dit, tour à tour admise par Camper, quoique d’une manière infiniment vague, car Camper se borne à dire : « Il me paraît vraisemblable que, lorsqu’une portion des aliments doit être portée vers la bouche, c’est par le moyen du bonnet qui se comprime[2] » ; et formellement combattue, au contraire, par Chabert et par Bourgelat ; car. Chabert termine son travail par dire, qu’il a fait sentir le peu de fondement de ceux qui ont prétendu que le bonnet était destiné à calibrer, mouler en quelque sorte les pelotes destinées à être portées dans la bouche[3] » ; et Bourgelat termine le sien par ces conclusions :