l’orbe lunaire à l’équateur, est parvenue à son mininum. On peut donc négliger le terme que ce coëfficient multiplie ; et alors les flux partiels dont les périodes sont d’environ un demi-jour, dépendent des termes
Ces termes produisent, comme on l’a vu dans le no 7 du liv. IV de la Mécanique céleste, deux flux partiels que l’on peut représenter par
étant le moyen mouvement de l’astre dans son orbite, et sont des constantes dépendantes des circonstances locales du port.
Ces deux flux sont les mêmes que ceux qui seraient produits par deux astres mus dans le plan de l’équateur, à la distance de l’astre et dont le premier, représenté par aurait le même moyen mouvement que l’astre dans son orbite, et passerait en même temps que lui, par l’intersection de cette orbite avec le plan de l’équateur. Le second astre représenté par correspondrait constamment au point de cette intersection. Le maximum des hautes marées de l’astre a lieu vers la conjonction ou l’opposition des deux astres fictifs, lorsque la haute mer du premier coïncide avec celle du second. Le minimum des hautes marées a lieu vers les quadratures de ces astres fictifs, lorsque