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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 3.djvu/393

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tions des surfaces élastiques, qui n’a point encore été imprimé. [1]

(13) Les limites de l’intégrale relative à et et devraient aussi être mais à cause que les fonctions arbitraires et peuvent être discontinues, et qu’elles ne contiennent pas d’autres variables que et il est évident que ces limites sont illusoires ; car on peut supposer ces fonctions, nulles dans une étendue quelconque des valeurs de et ce qui revient à prendre les intégrales dans des limites qu’on est libre de choisir arbitrairement. Il en résulte même que chaque élément de ces intégrales doubles doit satisfaire isolément à l’équation (10), en sorte que cette équation sera satisfaite en prenant

ou la somme d’un nombre quelconque de termes semblables ; et étant regardées comme des constantes arbitraires. C’est, en effet, ce qu’il est aisé de vérifier par la substitution directe de cette valeur particulière de dans l’équation (10).

La même remarque s’appliquerait à l’intégrale de l’équation (7), si l’on y faisait

ce qui changerait la fonction arbitraire, contenue sous les signes d’intégration, en les limites des inté-

  1. Voyez sur ce point le Bulletin de la Société philomatique, août et septembre 1818.