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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/670

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Il suit de-là qu’en appelant les coordonnées d’un point quelconque de la surface supérieure de la pyramide quadrangulaire que nous avons formée, on aura pour l’équation de la surface du polyèdre, entre les limites

Il suit évidemment des remarques précédentes, que I’on peut développer une fonction quelconque en séries trigonométriques. Ces suites, formées de sinus ou de cosinus d’arcs multiples, sont propres à représenter toutes les fonctions arbitraires et les ordonnées des lignes ou des surfaces dont la loi est discontinue. Non-seulement la possibilité de ce développement est démontrée, mais on en détermine effectivement toutes les parties. La valeur d’un coëfficient quelconque dans l’équation

est celle d’une intégrale définie prise depuis jusqu’à Quelle que puisse être la fonction l’intégrale a une valeur déterminée qui peut être introduite dans le calcul. Les valeurs de ces intégrales definies sont analogues à celle de l’aire totale comprise entre la courbe et l’axe dans un intervalle déterminé, ou à celle des quantités mécaniques, telles que les coordonnées du centre de gravité de cette aire. Il est évident que toutes ces