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partie mathématique.

nieurs en état d’exécuter, d’après les bases dont on leur a donné le degré d’exactitude, les travaux neufs et difficiles qu’exige d’eux l’architecture navale appliquée à la navigation par la vapeur.

» Par l’importance du sujet, par la manière habile dont il est traité, par les difficultés d’observation qu’il a dû présenter, et par les conséquences auxquelles l’auteur est arrivé, ses travaux nous paraissent dignes d’occuper un rang très-distingué dans l’estime des gens de l’art et des savans. Ils font honneur au corps du génie maritime, qui possède un tel ingénieur ; ils font honneur au ministère de la marine, qui a su distinguer le vrai mérite, et lui donner une occasion marquante de se montrer dans un grand jour, et d’ajouter encore aux premiers services qui déjà l’avaient fait connaître.

» Lorsque M. Marestier aura retranché quelques devis et quelques détails techniques qu’il était important de recueillir, mais qui seront utiles seulement au portefeuille des ingénieurs, nous pensons que son ouvrage sera très-digne de l’impression, et rendra des services signalés à la nouvelle branche d’industrie maritime qui chez nous est encore si peu avancée. Si la nature spéciale des matières que l’auteur a traitées rend onéreuse et difficile une telle entreprise, il est de la munificence de l’autorité publique d’aider à cette impression, comme elle l’a fait pour la publication de plusieurs autres voyages. Enfin nous pensons que l’Académie doit accorder son approbation aux deux mémoires de M. Marestier. Nous lui proposons de déclarer qu’ils sont dignes de faire partie de la collection des savans étrangers, pour y être insérés, dans le cas où le Gouvernement ne trouverait pas d’autre moyen plus favorable pour en faire jouir notre marine militaire et marchande. »


L’Académie a considéré comme un objet digne de la plus