de végétaux, dans la vue d’étendre ainsi, en ce qui concerne ces îles, les belles recherches de M. de Humboldt sur la distribution géographique des familles végétales.
Lorsque l’on met en contact avec le chlore, soit de l’alcool, soit de l’éther sulfurique, soit de l’hydrogène percarboné, on obtient des composés liquides dont l’analyse n’a point encore été faite complétement.
Le produit du troisième de ces rapprochemens, découvert par les chimistes hollandais, et particulièrement étudié par MM. Robiquet et Colin, passait pour être composé de parties égales en volume de chlore et d’hydrogène percarboné, et cette détermination était fondée sur ce que la densité du liquide est égale à celle des deux gaz.
Quant au produit de l’action mutuelle du chlore et de l’alcool, on ne se faisait point d’idée arrêtée de sa composition.
M. Despretz a présenté à l’Académie des expériences qui prouvent qu’il doit être formé d’un volume de chlore et de deux volumes d’hydrogène percarboné.
L’éther sulfurique traité par le chlore donne deux liquides d’apparence huileuse et de densité différente, et l’un et l’autre moins volatils que le liquide produit par le chlore et l’alcool.
M. Despretz a aussi essayé d’en faire l’analyse ; et, sans être encore entièrement satisfait de ses résultats, il conclut que l’un de ces deux liquides, au moins, est un nouveau composé de chlore et d’hydrogène percarboné : cette conclusion ne sera confirmée que par une analyse complète, lorsqu’elle aura pu être faite avec rigueur.
Dans cette recherche, M. Despretz a fait quelques obser-