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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/457

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Si le solénoïde avait pour directrice une courbe fermée, on aurait et, par conséquent, s’il s’étendait à l’infini dans les deux sens, tous les termes des valeurs de seraient nuls séparément, et il est évident que dans ces deux cas l’action exercée par le solénoïde se réduit à zéro. Si l’on suppose qu’il ne s’étende à l’infini que d’un seul côté, ce que j’exprimerai en lui donnant alors le nom de solénoïde indéfini dans un seul sens, on n’aura à considérer que l’extrémité dont les coordonnées ont des valeurs finies, car l’autre extrémité étant supposée à une distance infinie, les premiers termes de celles que nous venons de trouver pour sont nécessairement nuls ; on a ainsi

donc d’où il suit que la normale au plan directeur, qui passe par l’origine et forme avec les axes des angles dont les cosinus sont

en faisant toujours passe aussi par l’extrémité du solénoïde dont les coordonnées sont

Nous avons vu, dans le cas général, que la résultante totale est perpendiculaire sur cette normale ; ainsi l’action d’un solénoïde indéfini sur un élément est perpendiculaire à la droite qui joint le milieu de cet élément à l’extrémité du solénoïde ;