Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/708

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no 21, laquelle est à très-peu près égale à l’unité ; cette quantité sera donc presque nulle, ce qui rendra la série divergente. On ,ne devra donc plus s’en servit pour appliquer nos formules générales à une plaque de fer il faudra résoudre l’équation (d) d’une autre manière. C’est ce que nous pourrons faire dans une autre occasion ; mais maintenant il ne sera plus question que de plaques de cuivre, ou de matières analogues tournant avec des vitesses qui ne rendent pas la série divergente.

(31) Lorsque les forces extérieures qui produisent l’aimantation de la plaque sont constantes la fonction l’est aussi, et la série se réduit à son premier terme. C’est donc de ce terme que dépendent les effets magnétiques des plaques aimantées par l’influence de forces invariables ; par conséquent on pourra le supprimer comme étant insensible dans les substances que nous voulons considérer, et réduire en même temps la quantité à l’unité dans les équations précédentes. Cela étant, faisons

et généralement

multiplions les équations précédentes par puis mettons-y successivement à la place de ses valeurs et qui répondent à et soit dans le premier cas :