Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/786

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et intégrons depuis jusqu’à Nous aurons pour la valeur commune aux deux intégrales, laquelle se réduira à à la limite où la quantité est infiniment petite. On peut vérifier que est, en effet, la véritable valeur de chaque intégrale double, en effectuant les intégrations dans un ordre inverse, c’est-à-dire, en commençant par et finissant par ce qui n’est sujet à aucune difficulté ; ou bien encore, en intégrant d’abord par rapport à entre des valeurs indéterminées de cette variable, qu’on ne fera infinies qu’après l’intégration relative à

2o. On ne doit pas faire usage de la formule (6), quand la fonction passe une ou plusieurs fois par l’infini, entre les limites de l’intégration. Le principe qui en est la base, et l’équation (2) dont nous l’avons déduite, supposent essentiellement que est toujours une quantité finie. Si cependant cette fonction devenait infinie à raison d’un diviseur dont l’exposant serait moindre que l’unité, il serait facile de le faire disparaître par un changement de variable. Supposons, par exemple,

étant une constante comprise entre les limites de l’intégration, un exposant et et une fonction qui ne devient pas infinie : on fera alors

d’où l’on conclura