qu’elle renferme. Les variations de température sont compensées par les changements de forme de la tige de suspension.
Nous pourrions rappeler aussi ces pendules précieuses que possèdent le roi de France, le Dauphin, et les souverains des états où les arts sont le mieux appréciés ; les ouvrages qui ornent le musée de M. de Sommariva ; ceux qui ont été construits pour le duc de Cambridge, le duc de Bedford, et les plus riches particuliers de l’Europe ; enfin d’autres objets destinés à marquer les derniers progrès et la supériorité de l’horlogerie française.
Les ouvrages de M. Breguet sont, à la vérité, d’un prix très-considérable ; les posséder est devenu une marque d’opulence. Mais dans le même temps qu’il a enrichi des merveilles de l’art les appartements des rois, il s’est appliqué avec le même soin à découvrir les combinaisons les plus simples, les plus accommodées à l’usage public, d’une exécution très-correcte mais très-facile, en sorte qu’on pût les acquérir à un prix modéré. C’est dans cette vue qu’il inventa les répétitions au tact, et surtout les montres à une seule aiguille, simples, solides, exactes, et qui réunissent à une précision extraordinaires toutes les conditions d’une longue durée.
Le caractère propre de ses travaux, et ce qui le distingue éminemment, même parmi les plus habiles inventeurs, est d’avoir embrassé et perfectionné toutes les branches de son art.
Il apportait un soin extrême, dans le choix des formes extérieures les plus commodes, les plus agréables à la vue, et qu’il était le plus facile d’orner. Il parvenait toujours à satisfaire avec un goût exquis, et par une disposition ingénieuse,