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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/361

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sur la double réfraction.

directions sont précisément celles que nous venons de chercher, puisque, ainsi que nous l’avons démontré, tout petit déplacement parallèle au plus grand ou au plus petit rayon vecteur d’une section diamétrale quelconque excite dans le plan de cette section une force parallèle au même rayon vecteur, l’autre composante étant toujours perpendiculaire à ce plan.

Des milieux constitués comme on l’a supposé, ne peuvent pas
offrir plus de deux images du même objet
.

Ainsi les deux modes de vibration qui se propagent sans déviation de leurs oscillations ni changement de vitesse ; s’exécutent suivant des directions rectangulaires, c’est-à-dire de la manière la plus indépendante ; et comme il n’y a d’ailleurs que deux valeurs de ou de l’élasticité qu’elles mettent en jeu, il ne saurait y avoir que deux systèmes d’ondes parallèles au plan de l’onde incidente, quelle que soit la direction primitive du mouvement vibratoire, puisqu’il peut toujours être décomposé suivant ces deux directions. Si donc on taille en prisme un cristal constitué comme nous supposons le milieu vibrant, c’est-à-dire, de telle manière que les axes d’élasticité soient parallèles dans toute son étendue, on ne devra jamais apercevoir que deux images d’un point de mire très-éloigné. Il en est de même encore lorsque ce point est assez près du cristal pour qu’il faille tenir compte de la courbure de l’onde.

En effet, il résulte du principe du chemin de plus prompte arrivée et de la construction que Huygens en a déduite pour déterminer la direction du rayon réfracté, que le nombre